vendredi 28 mars 2008

L'épopée des Porsche 917 LH du Mans 1969 par PSK

Un kit, quatre décorations possibles. Avec sa 917 LH du Mans 1969, PSK fait très fort! De quoi ravir les aficionados de cette édition mythique des 24 heures.

Tout avait pourtant bien commencé côté allemand. Pour ces 24 Heures du Mans qui allaient entrer dans l'histoire, Porsche avait amené pas moins de six voitures pouvant prétendre à la victoire. Sur le papier, les nouvelles 917 LH paraissaient intouchables. Pourtant, à ces monstres ultra rapides mais réputés incontrôlables en ligne droite, plusieurs pilotes officiels avaient préféré les plus sécurisantes 908. Résultat, l'équipe allemande avait décidé de n'engager que deux 917, contre quatre 908. L'armada officielle était en outre renforcée par la présence d'une 917 privée engagée par l'Anglais John Woolfe (n°10), associé pour l'occasion à l'expérimenté Herbert Linge. Aux essais qualificatifs, bien que privées au dernier moment de leurs ailerons mobiles par la Commission Sportive Internationale (CSI), les 917 de Stommelen - Ahrens (n°14) et Elford - Attwood (n°12) trustaient les deux premières places de la grille de départ.

Auteur de la pole position, Rolf Stommelen mena l'épreuve deux heures durant
avant d'être victime de problèmes d'embrayage.
LES 24 HEURES DU MANS


Dramatique départ
A l'issue d'un bras de fer musclé avec Porsche, la CSI finissait par autoriser en course les fameux ailerons mobiles pour les seules 917. Sans ces derniers, la 917 s'étaient en effet montrées extrêmement délicates à maîtriser au cours des qualifications. Mais malgré cette faveur, l'escadron de Zuffenhausen perdait tragiquement l'un de ses représentants dès le premier tour de course. John Woolfe, qui n'avait pas écouté les conseils de prudence de son ingénieur de piste, sortait de la piste vers Maison Blanche, entraînant la Ferrari 312 de Chris Amon dans son embardée. Le malheureux Woolfe ne devait pas survivre, tandis qu'Amon en réchappait mais était contraint à l'abandon.

John Woolfe ne parvint pas à boucler le moindre tour en course. Il se tua
une minute à peine après le début de l'épreuve.
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Porsche coiffé au poteau
Les vingt premières heures de course allaient voir les différentes Porsche officielles se relayer au commandement. La 908 de Siffert et Redman prenait le relais de la 917 n°14, en proie à des soucis d'embrayage. Le tandem anglo-suisse devait cependant renoncer sur bris de boîte de vitesse deux heures plus tard. Venait alors de tour de Elford et Attwood. La 917 n°12 allait mener la course toute la nuit, mais devait abandonner à trois heures de l'arrivée. La course allait donc se jouer entre la Ford GT40 de Oliver et Ickx et la dernière Porsche en lice pour la victoire, la 908 de Herrmann et Larousse. Un duel qui allait déboucher sur l'arrivée la plus serrée de l'histoire de la Classique Mancelle. Ickx franchissait la ligne en vainqueur, Hermann échouant à 120 mètres du rusé Belge.

La 917 de Elford et Attwood abandonna à la vingt et unième heure, laissant
la voie libre à la Ford GT40 de Ickx et Oliver.
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L'armada 917 au 1/32
Grâce à Proto Slot Kit, les aficionados de cette édition mythique des 24 Heures peuvent aujourd'hui revivre l'épopée des 917 LH au 1/32. Le kit permet en effet de réaliser au choix l'une des quatre 917 du Mans 1969. Quatre? Oui, Porsche avait bel et bien emmené une quatrième 917 dans la Sarthe. Mais la n°15 ne quittera son garage que pour les essais libres, pilotée par Udo Schütz. La Porsche 917 LH PSK est prévue pour habiller un châssis de 917 Fly. En marge du lancement de ce modèle inédit, PSK vient d'annoncer l'arrivée pour le printemps d'une réédition de sa fameuse Ligier JS3 du Mans 1971. Avis aux amateurs, le nouveau tirage sera limité à 150 exemplaires seulement. "Il n'y en aura pas pour tout le monde", prévient Chris Boyer, l'artisan qui se cache derrière la marque PSK.

PSK CB038P: Porsche 917 LH n°10,12,14 et 15 Le Mans 1969 PROTO SLOT KIT

François Tardin

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